Bella m’a strictement interdit de la tatouer.
Son regard puissant et déterminé m’ont vite convaincue à lui obéir. J’ai d’ailleurs travaillé ce regard au microscope pour lui donner encore un peu d’intensité.
Si j’ai décidé de la renommer Bella, c’est parce que les historiens ne sont pas complètement sûrs de qui était cette
dame.
L’hypothèse la plus répandue concernant l’identité de cette jeune femme, est celle de Lucrezia Crivelli, qui devint la maîtresse de Ludovic Sforza.
Mais aucune certitude…
Quant à la ferronnière, elle désigne le bijou qu’elle porte sur le front, baptisée ainsi par Ingres au début du XiXe siècle. Ce n’est donc pas le titre originel du tableau. C’est bête, j’ai toujours cru que la ferronnerie était son métier, jusqu’à ce que je planche sur le sujet.
Bella