L’œuvre est considérée comme l’un des plus grands portraits de la Renaissance presque dès son achèvement. On pense qu’il représente Cécilia Gallerani à l’âge de 15 ans, maîtresse de Ludovic Sforza, duc de Milan.
Leur liaison dura jusqu’à la naissance de leur fils, César, vers 1492. L’hermine pourrait symboliser le Duc de Milan par sa pureté, ou encore un calembour de Leonard sur son nom de famille, Gallerani, l’hermine en grec se disant «galay». Mais encore une fois
aucune certitude, les théories sont
nombreuses. Cécilia porte des tatouages symboliques : dans son cou « Il Moro », surnom de Ludovico, sur sa poitrine, Cesare, leur fils, et sur son sein droit les armoiries des Storza. Comme Bella, elle porte un collier Voglio Bene, et je lui ai ajouté des bagues pour attirer encore plus l’attention sur cette main si singulière et musclée, répondant à l’hermine. Main aux magnifiques disproportions, qui a suscité beaucoup de questionnements.
«La Dame à l’Hermine» est une étude parfaite du mouvement, de l’anatomie
-tant de la femme que de l’animal -ainsi que de la lumière.

Cecilia