Voici « La vérité ». Ou la vérité nue même.
Il y a deux raisons au choix de ce titre :
Ce tableau est tellement pur, frais, simple, et je fus tellement subjuguée par la beauté de ces courbes si parfaitement peintes que cela m’a évoqué la femme porteuse de vie et de pouvoir.
Comme « l’Origine du monde » de Courbet mais en plus glamour. Du coup je lui ai tatoué
« La vérité » sur le bas ventre, tout comme l’origine, c’est par ici que le monde se construit…
Et la deuxième raison du choix de ce titre c’est que Jules Joseph Lefebvre, que j’adore travailler, a réalisé un tableau qui s’appelle « La vérité ». Il est exposé au musée d’Orsay et je me souviens être restée quelques minutes à l’admirer quand je m’y suis rendue pour la première fois.
Revenons en à cette jolie cigale. Puisque le titre du tableau présenté ici est « La cigale ».
J’ai encore craqué sur la perfection du trait, le réalisme du sein gauche si magnifiquement déformé, ce regard et son petit doigt sur les lèvres. Je pense qu’ils ont dû polémiquer en 1872 quand ils ont découvert cette brunette pas farouche.
Encore un corps parfait à tatouer et fleurir. Je lui ai élargi les hanches pour la transformer en femme, j’ai censuré les zones « sensibles » avec des papillons, et bien sûr lui ai donné un beau jardin luxuriant.
Elle s’appelle « La Vérité », à nouveau une petite dose d’érotisme léger pour cette nouvelle collection. Tout ce que j’aime, ni trop ni trop peu.