C’est l’histoire d’un coup de foudre…
Un jour d’été 2018, j’embarque mon mari pour visiter le cimetière Saint Lazare non loin de chez nous. J’avais besoin de faire des photos pour ma banque d’images et très envie daller voir ce beau cimetière. De retour à la maison je fais quelques
Fatarecherches pour en savoir un peu plus sur cette
magnifique nécropole.
J’apprends rapidement en lisant qu’Alexandre Cabanel (que je ne connaissais pas à l’époque) y est enterré depuis 1889. Je cherche donc sa peinture sur internet et évidemment je tombe amoureuse de son style académique, parfaitement réaliste à mes yeux. Quelques jours plus tard j’étais au musée Fabre pour découvrir en vrai la collection permanente de ce peintre dont déjà j’étais dingue. Et dans un couloir de la galerie je tombe nez à nez avec cet autoportrait. Juste à hauteur de mes yeux, ce petit tableau semblait être le vrai reflet de son visage, juste devant le mien. Évidemment des larmes ont rempli mes yeux face à cette première rencontre pseudo physique avec Alexandre. Son regard si sombre semblant percer le mien, cette allure, ses cheveux, sa barbe… Tout me plaisait. Comme un coup de foudre avec un fantôme. Pas évident à retranscrire vous imaginez bien.
Quelques jours plus tard je repartais au cimetière pour aller lui dire que je l’aimais et que j’allais parler de lui. J’ai tellement de respect pour cet homme que j’ai attendu trois ans avant d’oser toucher à sa peinture. De temps en emps je vais le voir, j’irai bientôt pour lui montrer ce que j’ai fait et lui raconter un peu.
Voici donc un des autoportraits d’Alexandre Cabanel, réalisé en 1852, il avait 29 ans, il était magnifique. Je l’aime d’amour.
Alexandre