Clementine Karr
Henri Lehmann 1845
Cela fait des semaines que je vous bassine avec cette beauté sombre. Et c’est promis, elle sera disponible à l’automne pour notre cinquième collection. Je ne peux résister au bonheur de vous l’offrir. Elle est si belle et si puissante
Ici ce n’est pas une Madone que je vous propose. Mais une femme du début du XIXe, refusant catégoriquement de détourner le regard. Le contraste entre le fond et la pâleur de sa peau renforce le caractère saisissant de l’image. Avec ses yeux fixés sur nous, elle entre délibérément dans notre espace en affirmant son autonomie et son identité. Elle ne se soustrait pas au regard de la société et ne succombe pas non plus aux pressions sociales qui la poussent à être autre chose qu’une femme sûre d’elle
Elle divorce au milieu des années 1800 alors même que la séparation est interdite à l’époque.
Voilà pourquoi j’aime Clémentine. Elle est forte et déterminée. Il fallait que je vous parle d’elle.
Quelles sont vos impressions ? Dites moi l’effet qu’elle vous fait s’il vous plaît.
Je vous souhaite une bonne semaine, pour ma part, je suis en repos pour attaquer au mieux une longue ligne droite de boulot intense.
Clementine