Le visage de saint Jean-Baptiste, tel un adolescent aux cheveux boucles, est récurrent dans les dessins de Léonard. Il est le nouvel Adam, l’homme avant le péché, en qui coexistent natures
féminine et masculine. Le torse et le visage de saint Jean-Baptiste se dégagent sur un fond sombre. Il tient un fin crucifix en roseau dans la main gauche et tend la main droite vers le ciel, semblant désigner la réponse. Ce tableau est très sombre, et le vernis encore une fois très jaune. Le travailler dans sa globalité était donc compromis… Mais cette main si puissante était une évidence.

Il Battista